samedi 10 octobre 2009

La dernière ligne droite




C’est avec détermination et énergie que nous abordons le dernier droit de la course à la direction de l’ADQ. La dernière semaine a été l’occasion de participer à deux débats télévisés : Dumont 360 et 24 heures en 60 minutes, à RDI. Comme tout au long de ma campagne, j’ai expliqué clairement et de manière simple quelles seront mes priorités comme chef de l’Action démocratique du Québec, et ce, sans jamais m’impliquer dans des querelles intestines.

1. Les vaches sacrées
J’ai à cœur le développement du Québec, mais actuellement, force est de constater que notre société est paralysée par des « vaches sacrées ». Ce que j’entends par là, c’est qu’il existe des sujets tabous au Québec, des sujets dont il ne faut surtout pas parler. Une « vache sacrée », c’est quand ce n’est plus possible de discuter, que simplement évoquer la possibilité de faire les choses autrement provoque les foudres des tenants du statu quo. Et notre décor est encombré d’exemples. Financement du système de santé public. Culture de l’effort. Gestion laxiste dans la haute fonction publique québécoise. Démocratie syndicale. Cette situation a assez duré.

Pour résoudre les problèmes contemporains qui nous interpellent en 2009, je propose un leadership rassembleur.

Je souhaite continuer de m’entourer d’une équipe forte et d’une organisation solide. L’ADQ doit faire preuve d’ouverture. Nous avons besoin de toutes les forces de l’ADQ dans un premier temps, et de toutes les forces qui composent le Québec dans un deuxième temps pour amener les changements nécessaires.

2. L’avenir de l’ADQ
Lors du débat à l’émission Dumont 360, j’ai souligné l’importance pour l’ADQ de rebâtir notre parti sur le terrain. C’est d’abord par le soutien des citoyens que l’ADQ pourra revenir à l’avant-scène de la politique québécoise. Le parti doit avoir une vie intense, avec des échanges et débats qui nourrissent la mobilisation des membres : arrimage des travaux de l’aile parlementaire et des instances; priorité à l’organisation et aux communications; collégialité (chef, comité exécutif et caucus des députés).

À Québec, nos six élus forment une excellente équipe parlementaire qui défend haut et fort les valeurs de l’ADQ. Une fois élu chef, je serai un joueur de plus pour faire le travail colossal à l’extérieur du parlement. J’ai démontré dans cette campagne ma capacité de rassembler les gens. L’Équipe Lévesque a été la plus dynamique avec plus de 800 nouveaux membres adéquistes inscrits. Je peux vous assurer que le 19 octobre, je serai sur le terrain pour continuer à rebâtir le parti partout au Québec, augmenter le membership et le financement et structurer les exécutifs de circonscription.

3. L’avenir du Québec

L’avenir du Québec passe par la responsabilisation du gouvernement et des individus. Lorsque l’on compare le Québec aux autres provinces et États de l’Amérique du Nord, nous constatons que nous sommes devenus pauvres. C’est pour cela que je vous propose de nous employer à créer de la richesse pour nous retrouver en position de force par rapport à Ottawa.

Dans mon agenda autonomiste, je veux garder un pouvoir de négociation. Je souhaite régler et endiguer le pouvoir du fédéral de dépenser dans nos sphères de juridiction comme la santé, l’éducation et les infrastructures. Je veux aussi accroître le rôle du Québec dans les institutions internationales et développer une meilleure concertation entre les provinces et le fédéral.

Et qu’est-ce qu’un autonomiste? C’est quelqu’un qui va toujours maintenir les intérêts du Québec dans un rapport de force qui lui est favorable. Un fédéraliste est quelqu’un qui ne remettra jamais en question le régime fédéral. Pas moi. Un souverainiste est quelqu’un qui ne sera jamais satisfait du régime fédéral. Ce ne sera pas mon cas non plus.

4. L’administration publique : la colonne des dépenses

De façon générale, pour reprendre le contrôle des finances publiques, il faudra mettre fin à la spirale libérale-péquiste d’augmentation incessante des revenus de l’État par les taxes, les tarifs et les impôts. Il faudra que gestionnaires et élus apprennent à maîtriser plutôt la colonne des dépenses. Avant de songer à demander encore un effort supplémentaire aux contribuables québécois déjà les plus taxés en Amérique du Nord, le gouvernement a la responsabilité de scruter d’abord ses propres dépenses.
La solution à notre situation catastrophique, sur le plan de la santé, de l’éducation et de notre énorme endettement collectif passe par la remise en question des vaches sacrées. Je vous invite à consulter mon programme politique pour en savoir davantage sur les solutions que je propose.

J’ai acquis dans mes expériences de gestion dans le privé, et comme membre du CA puis comme président de la Chambre de commerce de Lévis, les habiletés essentielles d’une saine gestion. D’autres vous diront que l’expérience de cadre dans de grands organismes publics est la plus pertinente pour gérer le Québec. Je ne suis pas d’accord. Ces gens ne sont guère préparés à prendre des décisions, parfois douloureuses, car ils n’ont jamais bâti une entreprise, mis en jeu leurs propres deniers et senti que du succès de leurs décisions dépend le sort d’êtres humains et de leur famille.

Je vous encourage à discuter de ces questions dans votre entourage et à inciter vos proches à exercer leur droit de vote au plus tard le 18 octobre. L’avenir de l’ADQ et du Québec en dépend.


Christian Lévesque
Candidat à la direction de l'Action démocratique du Québec

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